Les baguettes de pain peuvent aider à lutter contre les violences conjugales à Abbeville

Des élus vont distribuer des étuis à baguette sur lesquels un violentomètre est imprimé, auprès des boulangers d'Abbeville partenaires.

Publié : 16 janvier 2023 à 18h01 par

Ce jeudi 24 novembre, Pascal Demarthe, maire d'Abbeville et président de la Communauté d'agglomération de la Baie de Somme, sera accompagné de Michelle Delage, adjointe au maire en charge de l'égalité femmes-hommes et d'Olivier Mallet, conseiller municipal délégué au commerce et à l'artisanat et vice-président de la CABS en charge de l'économie. Tous vont distribuer des étuis à baguette sur lesquels un violentomètre est imprimé, auprès des boulangers d'Abbeville partenaires.


 


La ville vise la distribution de 10.000 violentomètres dans ces commerces. L'outil sert à « mesurer », à partir d'exemples concrets du quotidien, si sa relation amoureuse est basée sur le consentement et ne comporte pas de violence. Par ailleurs, vendredi 25 novembre, des élus et agents du service Santé de la CABS distriburont des cocardes blanches, « symbole de cette lutte », des marque-pages violentomètres et des flyers qui présentent les missions et les coordonnées du Centre d'Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CIDFF), partenaire incontournable qui accompagne les victimes de violences. Ce sera le matin, à la sortie des écoles.


 


Par ailleurs à la salle de judo du centre omnisport, de 14h à 16h, Christophe De Gavre, moniteur de self défense du judo Club Abbevillois, réalisera une démonstration. L'animation s'adresse à toutes les femmes, soit durant deux séances d'une heure, soit une séance de deux heures. Le CIDFF sera présent avec un stand et des panneaux d'exposition. La journée se conclura avec un ciné-débat autour du film « Darling » à 20 heures, au Rex Centre Culturel (entrée 3 euros). Ce sera avec Kathy Franclin, Yanick Leflot gynécologue et membre du conseil d'administration, Florine Boucher, juriste, et deux assistantes sociales de la gendarmerie et de la Police nationale et de Karima Antège, psychologue du centre hospitalier.


 


 


Crédit : Nicolas Chacun – Hélène Virat