Le procès de Christian Gigon renvoyé au 12 décembre

Le maire de Champhol devait être jugé lundi devant le tribunal de Chartres pour prise illégale d'intérêts.

Publié : 18 septembre 2019 à 17h54 par

Le maire de Champhol devait être jugé lundi devant le tribunal de Chartres pour prise illégale d'intérêts. Mais la grève des avocats a entraîné le renvoi de l'examen du dossier. L'élu de 70 ans est soupçonné d'avoir facilité l'embauche de sa compagne comme coiffeuse en 2013 alors qu'il était président de l'ASFEDEL, l'Association pour favoriser l'emploi dans les communes du département d'Eure-et-Loir. Christine Yaouanc a perçu pendant un an un salaire mensuel de 1.900 euros. Christian Gigon a ensuite été démis de ses fonctions. Le couple a été placé en garde à vue au début du mois de septembre. Une troisième personne est mise en cause : Saadia Saifi aurait falsifié le CV de Christine Yaouanc. Christian Gigon, lui, conteste les faits.